Rhinites, conjonctivites, trachéites, asthme … on ne compte plus les troubles que provoque depuis de nombreuses années l’ambroisie, une plante allergisante très proliférante (voir l'article de LYon-Nature.fr) et qui affecte plus de 10% de la population du Rhône.
C’est la raison pour laquelle un arrêté préfectoral de juillet 2000 oblige les propriétaires publics ou privés à prévenir la pousse de cette plante coriace, et à nettoyer leurs espaces respectifs. Aussi, en 2009, le Département du Rhône poursuit son dispositif de lutte contre l’ambroisie en informant le grand public et en poursuivant ses partenariats et ses interventions sur le terrain. L’ambroisie pose un réel problème de santé publique. Les dépenses relatives aux allergies causées par la plante pèsent lourd : l’URCAM évalue à plus de 1,6 M€, les soins (achat d’antihistaminiques) pour lutter contre cette allergie (étude de l’URCAM sur la région Rhône-Alpes – 2002). Continuer à enrayer la progression de cette plante contribue donc à contrôler les dépenses qu’elle génère, et à contenir le nombre de personnes allergiques dans la région.
Une plante aujourd'hui présente sur tout le territoire français
Auparavant localisée dans l’est lyonnais, cette plante est désormais présente dans tout le département du Rhône et, de façon significative, dans de nombreuses régions d’Europe. Et c’est parce qu’elle pose un réel problème de santé publique que, depuis 10 ans, le Département du Rhône s’est engagé dans la lutte contre l’ambroisie.
En 2008, environ 10 millions de plants sur près de 1,4 millions de m2 de terrain appartenant au domaine public, ont été détruits par le Département, grâce à l’intervention "des Brigades vertes et des entreprises d’insertion". Mais la prolifération de cette plante s’observant toujours, le Département consacre cette année encore 126 300 € à la lutte contre l’ambroisie : numéro vert ouvert à tous, outils de communication spécifiques, coordination de l’information et des interventions grâce à un réseau de 500 référents étoffé sur tout le territoire, soutien opérationnel aux collectivités assuré par les Brigades vertes, arrachages et fauchages, végétalisation des bords de route...
En 2008, environ 10 millions de plants sur près de 1,4 millions de m2 de terrain appartenant au domaine public, ont été détruits par le Département, grâce à l’intervention "des Brigades vertes et des entreprises d’insertion". Mais la prolifération de cette plante s’observant toujours, le Département consacre cette année encore 126 300 € à la lutte contre l’ambroisie : numéro vert ouvert à tous, outils de communication spécifiques, coordination de l’information et des interventions grâce à un réseau de 500 référents étoffé sur tout le territoire, soutien opérationnel aux collectivités assuré par les Brigades vertes, arrachages et fauchages, végétalisation des bords de route...
Comment reconnaître l'ambroisie ?
La plante apparaît au printemps et disparaît en automne. Elle colonise essentiellement les terrains défrichés, les chantiers de construction, les parcelles agricoles. En été, elle croît rapidement et peut parfois atteindre plus d’un mètre de hauteur.
Sa tige est droite, de couleur vert vif, recouverte de poils blancs. Elle peut prendre une couleur rougeâtre à maturité. Ses feuilles sont minces, très découpées et d’un vert uniforme sur les deux faces. Lorsqu’on les froisse, elles ne dégagent pas d’odeur caractéristique. Ses fleurs apparaissent en juillet-août et sont regroupées en longs épis vert-jaune. Ce sont elles qui portent le pollen provoquant les allergies.
Sa tige est droite, de couleur vert vif, recouverte de poils blancs. Elle peut prendre une couleur rougeâtre à maturité. Ses feuilles sont minces, très découpées et d’un vert uniforme sur les deux faces. Lorsqu’on les froisse, elles ne dégagent pas d’odeur caractéristique. Ses fleurs apparaissent en juillet-août et sont regroupées en longs épis vert-jaune. Ce sont elles qui portent le pollen provoquant les allergies.
Quand devient-t-elle dangereuse ?
Quand la plante est en fleur. Les grains de pollen –plusieurs millions par plante !- alors dispersés par le vent en août et septembre peuvent parcourir des dizaines de kilomètres et provoquer, partout où ils sont transportés, des allergies qui atteignent les yeux (conjonctivites), le nez et la gorge (rhinites, asthme, trachéites), la peau (eczéma, urticaire).
Comment lutter contre l'ambroisie ?
La meilleure solution est une fauche en août, avant que le pollen soit libéré, et une début septembre avant que les graines soient produites. Toutefois, lorsque les quantités sont faibles, l’arrachage en juin-juillet peut convenir.
Le numéro vert 0 800 877 021 en ligne le 22 juin et jusqu'au 25 septembre 2009
Lire aussi : la saison des allergies prend de l'avance !
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