Les pollens d'ambroisie sont annoncés "précoces" cette année. Très présente à Lyon et dans la région Rhône-Alpes, cette plante fortement allergisante fait l' objet depuis longtemps d'une "surveillance" de la part du Conseil général.
Mais l' arrachage systématique ayant été réduit faute de moyens, la plante semble avoir profité de ce "répit" pour reprendre sa colonisation.
Symptômes respiratoires de gravité variable
L'ambroisie est une herbe dont le pollen est très allergisant. Il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d'air pour que les symptômes apparaissent chez les sujets sensibles : le plus souvent une rhinite allergique survenant en août et/ou septembre et associant écoulement nasal, conjonctivite, symptômes respiratoires de gravité variable (trachéite, toux, asthme parfois sévère), mais aussi urticaire ou eczéma.
L'ambroisie est une herbe dont le pollen est très allergisant. Il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d'air pour que les symptômes apparaissent chez les sujets sensibles : le plus souvent une rhinite allergique survenant en août et/ou septembre et associant écoulement nasal, conjonctivite, symptômes respiratoires de gravité variable (trachéite, toux, asthme parfois sévère), mais aussi urticaire ou eczéma.
Une plante qui coûte cher
Si l' arrachage de la plante n' est pas effectué avant sa floraison, l' épisode allergique est inévitable, entrainant un coût non négligeable pour les personnes qui doivent consulter et évidemment pour la Sécurité Sociale.
L'ambroisie colonise surtout les bordures de routes, terre-pleins d'autoroutes, terrains vacants, chantiers de construction... Elle se propage le long de voies de chemin de fer et autour des cultures de colzas, céréales, maïs et tournesol.
L'ambroisie colonise surtout les bordures de routes, terre-pleins d'autoroutes, terrains vacants, chantiers de construction... Elle se propage le long de voies de chemin de fer et autour des cultures de colzas, céréales, maïs et tournesol.
Un terrain rendu propice par le réchauffement climatique
Selon les dernières études scientifiques, le réchauffement climatique et la pollution, en allongeant la saison de pollinisation, contribuent largement à la diffusion des allergies. Résultat : la durée de l l'épisode allergique s' étend de deux à cinq, voire six mois ! Par ailleurs, selon un climatologue de la faculté de Dijon, Jean Pierre Besancenot, "les plantes réagissent à la pollution en produisant davantage de pollens, ces pollens sont plus allergisants et ils pénètrent en profondeur dans l' organisme".
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