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Grenelle de l'environnement : Nicolas Hulot veut continuer la concertation

Suite au Grenelle de l’environnement, le gouvernement a engagé une réflexion sur les indicateurs de développement durable dont la France devrait se doter. Le mercredu 20 janvier 2010 se tient au Conseil Economique, Social et Environnemental une conférence portant sur les résultats de cette réflexion. Pour la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, les Amis de la Terre, le WWF et les membres du collectif FAIR cette rencontre ne doit pas être considérée comme un aboutissement mais comme un nouveau point de départ.

"La concertation doit se poursuivre et s’intensifier".
Selon les membres de la fondation, loin d’être neutres, les indicateurs reflètent une vision de société. Ils fixent les choix sur la direction que nous souhaitons prendre et conditionnent les décisions des pouvoirs publics. Le choix d’un indicateur plutôt qu’un autre n’est donc pas anodin.

 Amorcée il y a deux ans, la réflexion lancée par le gouvernement sur ce sujet a pris deux formes : * Début 2008, lancement de la commission Stiglitz-Sen. Celle-ci avait pour mission d’évaluer la pertinence des indicateurs actuels de la performance économique. L’une des principales conclusions de son rapport publié en septembre dernier a résidé dans la mise en évidence des insuffisances et lacunes du PIB qui sert, pourtant, aujourd’hui de boussole à nos sociétés.

Si ce constat n’est pas nouveau, les représentants de ces associations environnementalistes jugent  très salutaire qu’il fasse désormais l’objet d’une reconnaissance officielle par des économistes de renom.

Aujourd’hui, comment poursuivre la réflexion ?
La Conférence nationale du 20 janvier constitue donc pour eux "une première étape de construction des indicateurs pour une société soutenable" . Elle  ne peut donc pas être considérée comme un aboutissement.
Les organisations écologistes appellent  donc à la constitution d’une commission permanente ouverte aux parties prenantes de la société civile pour continuer ce travail de façon plus approfondie et réellement participative.
Elles souhaitent aussi compléter cette démarche en associant, autant que possible, aux indicateurs retenus, des objectifs et seuils d’alerte pour fixer les orientations et limites.

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