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La ville de Lyon met du vert dans les écoles

La nouvelle école Aimé Césaire, en construction dans la ZAC de la Buire près de la Part Dieu (voir le site ALYonZenfants.fr), intégre dès sa construction un grand nombre de normes HQE. Dans la construction, la rénovation comme dans le fonctionnement des écoles, la ville de Lyon fait de l'environnement une préoccupation majeure.

Une place publique d'un nouveau type avec des points d'eau et de l'herbe "sauvage" dans la Zac de la Buire

La Haute Qualité Environnementale est désormais intégrée dans les contraintes imposées aux maîtres d'oeuvres et dans les cahiers des charges des architectes. Présenté par le maire de Lyon Gérard Collomb et par le maire du troisième arrondissement Thierry Philip à l'occasion de la rentrée scolaire 2009, le chantier du futur groupe scolaire de la Buire, réalisé par le cabinet d'architecte Dassonville & Dalmais proposera une toiture végétalisée qui permettra aux habitants des immeubles alentours de ne pas avoir une vue sur des cheminées. Le bâtiment aura une structure à ossature bois et sera équipé de panneaux photovoltaïques. L'accent est mis sur l'isolation acoustique et des efforts sont réalisés sur les économies d'énergie avec la récupération des eaux pluviales pour l’arrosage, la "ventilation double flux" ou encore la réalisation d'un "puits canadien" pour l'assainissement de l'air.
On ne sait pas encore si, comme pour l'école RAVIER, inaugurée il y a un an dans le septième arrondissement, le résultat énergétique sera suffisant pour revendre de l'électricité à EDF !
Mais l'esprit y est et la ville assure que la préoccupation environnementale est désormais une priorité intégrée dans toute nouvelle construction (y compris dans la gestion des déchets du chantier).
Les cantines scolaires passent progressivement au bio

Autre domaine dans lequel la prise en compte des préoccupations "écologistes" est désormais visible : le passage progressif des cantines traditionnelles au self-service et l'augmentation rapide du nombre de produits bio. Après une phase de test l'an dernier, il s'avère que les enfants mangent moins rapidement, plus calmement et que le bruit est considérablement réduit lorsque les cantines fonctionnent en libre service.


Dès cette annés, 17 nouveaux selfs seront mis en place. La part des menus bio augmentera (26 % des aliments le sont déjà). Yves Fournel, l'adjoint chargé des écoles à la ville de Lyon, fait d'ailleurs remarquer que ce passage au bio s'effectue sans surcoût pour les familles. Le seul problème rencontré est de structurer des filières qui puissent répondre à la demande. "Il ne s'agit pas de mettre une étiquette bio sur les aliments mais il faut se donner les moyens de vérifier la qualité des aliments proposés" indique-t-il. La ville sert désormais 18 000 repas par jour. Depuis l'an dernier elle a mis en place un système "différencié" de menus (avec viande, sans viande et bio) avec possibilité pour les parents de changer de l'un à l'autre en cours d'année. Une organisation quei avait suscité la polémique au moment de sa mise en oeuvre mais qui aujourd'hui semble acceptée par tous. Le coût total de la prise en charge d'un enfant à la cantine est de 9€, "une somme qui n'est jamais répercutée totalement sur les familles", rappelle l'adjoint au maire de Lyon.

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