Michèle Rivasi, la tête de liste du rassemblement Europe Ecologie dans le Sud-est, conteste les déclarations de l’Académie de médecine et du Premier Ministre François Fillon sur les antennes relais.
Michèle Rivasi, tête de liste du rassemblement Europe Ecologie dans le Sud-est, vice-présidente du CRIIREM (centre de recherche et d’information indépendante sur les rayonnements magnétiques) conteste la prise de position de l’Académie de Médecine pour qui les antennes relais ne présenteraient aucun risque sanitaire (voir ici) et celle du Premier Ministre, François Fillon pour qui "l'hypothèse d'un risque sur la santé" des populations vivant à proximité de ces antennes "ne peut être retenue", "en l'état actuel des connaissances scientifiques" (déclarations au journal La Tribune).
"Après les effets graves et longtemps ignorés de l'amiante, des fuites radioactives, des OGM, des pesticides et des émanations toxiques des industries chimiques, comment peut-on affirmer que le principe de précaution est un luxe ?", demande Michèle Rivasi, qui questionne :"N'a-t-on pas connu suffisamment de scandales où la santé des citoyens a été délibérément mise en danger par le silence complice des politiques et de certains scientifiques ? L'Académie de Médecine est-elle dans son rôle quand elle nie les problèmes des plaignants et prend position en faveur des lobbies des grands groupes téléphoniques ?"
Les Verts, qui portent la candidature de cette élue dromoise, font remarquer qu'il y avait eu annonce d'un Grenelle de la téléphonie le 19 mars 2009. "La date est reculée, et le grand débat citoyen s'est transformé en table ronde. Les lobbies tentent, une fois de plus, d'intervenir pour empêcher ce nécessaire débat d'avoir lieu. Et le gouvernement semble reculer face à ces lobbies". Ils demandent aux citoyens de ne pas être dupes de cette situation.
Pour eux, il est surprenant que le premier ministre annonce sa conclusion du Grenelle de la téléphonie mobile avant que celui-ci n'ait eu lieu ! "Monsieur Fillon n’a certainement pas pris connaissance du rapport «Bioinitiative» publié par l’Agence Européenne de l’Environnement qui a montré que les normes utilisées sur la téléphonie mobile étaient obsolètes et qui a conduit le parlement européen à adopter en septembre 2008 une résolution visant à les renforcer".
Michèle Rivasi, tête de liste du rassemblement Europe Ecologie dans le Sud-est, vice-présidente du CRIIREM (centre de recherche et d’information indépendante sur les rayonnements magnétiques) conteste la prise de position de l’Académie de Médecine pour qui les antennes relais ne présenteraient aucun risque sanitaire (voir ici) et celle du Premier Ministre, François Fillon pour qui "l'hypothèse d'un risque sur la santé" des populations vivant à proximité de ces antennes "ne peut être retenue", "en l'état actuel des connaissances scientifiques" (déclarations au journal La Tribune).
"Après les effets graves et longtemps ignorés de l'amiante, des fuites radioactives, des OGM, des pesticides et des émanations toxiques des industries chimiques, comment peut-on affirmer que le principe de précaution est un luxe ?", demande Michèle Rivasi, qui questionne :"N'a-t-on pas connu suffisamment de scandales où la santé des citoyens a été délibérément mise en danger par le silence complice des politiques et de certains scientifiques ? L'Académie de Médecine est-elle dans son rôle quand elle nie les problèmes des plaignants et prend position en faveur des lobbies des grands groupes téléphoniques ?"
Les Verts, qui portent la candidature de cette élue dromoise, font remarquer qu'il y avait eu annonce d'un Grenelle de la téléphonie le 19 mars 2009. "La date est reculée, et le grand débat citoyen s'est transformé en table ronde. Les lobbies tentent, une fois de plus, d'intervenir pour empêcher ce nécessaire débat d'avoir lieu. Et le gouvernement semble reculer face à ces lobbies". Ils demandent aux citoyens de ne pas être dupes de cette situation.
Pour eux, il est surprenant que le premier ministre annonce sa conclusion du Grenelle de la téléphonie mobile avant que celui-ci n'ait eu lieu ! "Monsieur Fillon n’a certainement pas pris connaissance du rapport «Bioinitiative» publié par l’Agence Européenne de l’Environnement qui a montré que les normes utilisées sur la téléphonie mobile étaient obsolètes et qui a conduit le parlement européen à adopter en septembre 2008 une résolution visant à les renforcer".
Pour eux le Premier ministre ignore les conclusions du tribunal de Versailles qui, en invoquant le principe de précaution, a fait déplacer les antennes relais de Bouygues dans la région lyonnaise.
Relever les normes
Les opérateurs prétendent qu'ils sont déjà soumis à des normes sérieuses. "C'est faux, rétorque Europe Ecologie : en France ces normes sont de 41 volts par mètres pour le GSM, donc bien trop élevées et sans comparaison avec les 0,6 volts par mètres préconisés par tous les scientifiques indépendants et les associations concernées, pour éviter la nocivité sur la santé de l'entourage".
Une table ronde sur la téléphonie mobile
Michèle Rivasi souhaite donc que la question de la dangerosité des antennes relais soit pleinement abordée lors de la table ronde sur la téléphonie mobile annoncée par le gouvernement pour le 26 mars 2009.
Michèle Rivasi souhaite donc que la question de la dangerosité des antennes relais soit pleinement abordée lors de la table ronde sur la téléphonie mobile annoncée par le gouvernement pour le 26 mars 2009.
Vous avez désormais la possibilité de soutenir LYonenFrance en souscrivant un abonnement de 5€ par mois :
Commentaires
Enregistrer un commentaire