Le niveau d'alerte sur la pollution atmosphérique a été atteint ce vendredi 9 janvier dans la région lyonnaise. La Préfecture prend donc des mesures de limitation de la vitesse .
La région Rhône Alpes connaît depuis quelques jours un nouvel épisode de pollution par les particules fines. Le département du Rhône est particulièrement touché, essentiellement en zones urbaines et péri-urbaines.
Des niveaux supérieurs au seuil d'information de la population ont été enregistrés , ce qui a déclenché le passage au niveau d'alerte. Les prévisions météorologiques ne permettent pas de prévoir la résolution de l'épisode de pollution à court terme.
La persistance du phénomène étant un facteur aggravant, des mesures d'urgence doivent donc être prises :
La réduction décidée par le préfet est de 20 km/h sur la vitesse maximum autorisée de tous les véhicules, lorsque celle-ci est supérieure à 70 km/h. Cette mesure est applicable dès 05 heures le 10 janvier 2009 et sera levée dès la fin du phénomène de pollution, elle permettra de limiter les apports de poussière dus au trafic routier et donc de limiter une éventuelle dégradation de ce dernier.
En période hivernale, les émissions de poussières sont essentiellement liées à l'activité humaine : combustion dans l'industrie, chauffage individuel, trafic automobile.
La région Rhône Alpes connaît depuis quelques jours un nouvel épisode de pollution par les particules fines. Le département du Rhône est particulièrement touché, essentiellement en zones urbaines et péri-urbaines.
Des niveaux supérieurs au seuil d'information de la population ont été enregistrés , ce qui a déclenché le passage au niveau d'alerte. Les prévisions météorologiques ne permettent pas de prévoir la résolution de l'épisode de pollution à court terme.
La persistance du phénomène étant un facteur aggravant, des mesures d'urgence doivent donc être prises :
La réduction décidée par le préfet est de 20 km/h sur la vitesse maximum autorisée de tous les véhicules, lorsque celle-ci est supérieure à 70 km/h. Cette mesure est applicable dès 05 heures le 10 janvier 2009 et sera levée dès la fin du phénomène de pollution, elle permettra de limiter les apports de poussière dus au trafic routier et donc de limiter une éventuelle dégradation de ce dernier.
En période hivernale, les émissions de poussières sont essentiellement liées à l'activité humaine : combustion dans l'industrie, chauffage individuel, trafic automobile.
Des risques pour la fonction respiratoire
Les particules fines ont des incidences négatives sur la santé humaine. Selon leur taille, les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l'arbre pulmonaire. Les plus fines peuvent, en se déposant sur les alvéoles pulmonaires, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire. Au long cours, le risque de bronchites chroniques et décès par maladie cardiorespiratoire et par cancer pulmonaire augmente. Certaines substances se fixent sur les particules et sont susceptibles ainsi d'accroître les risques inhérents à ces particules.
Il est recommandé à l'ensemble de la population d'éviter toute activité physique ou sportive intense (notamment compétition) augmentant de façon importante le volume d'air et de polluants inhalés, de veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par d'autres facteurs irritants des voies respiratoires, tels que l'usage de solvants et surtout la fumée de tabac.
Il est recommandé aux sujets particulièrement sensibles comme les personnes âgées, les enfants en bas âge, les patients souffrant d'une pathologie chronique cardiaque ou respiratoire, les personnes asthmatiques ou allergiques
- de respecter scrupuleusement son traitement médical en cours ou de l'adapter sur avis de son médecin ;
- de consulter son médecin en cas d'aggravation de son état ou apparition de tout symptôme évocateur tels que toux, gêne respiratoire, irritation de la gorge ou des yeux.
Il n'est pas nécessaire de modifier les comportements habituels ni les pratiques habituelles d'aération et de ventilation, la situation lors d'un épisode de pollution ne justifiant pas des mesures de confinement.
Afin de réduire les émissions de poussières concourant à l'élévation actuelle des concentrations, il est vivement recommandé à l'ensemble de la population de limiter l'usage des véhicules et autres engins à moteur thermique et aux usagers de la route
- de privilégier, pour les trajets courts, les modes de déplacement non polluants (marche à pied et vélo),
- de différer les déplacements internes aux agglomérations pouvant l'être,
- de réduire leur vitesse,
- de pratiquer le co-voiturage dans les autres cas ou d'emprunter les réseaux de transport en commun,
Par ailleurs :
- il est rappelé que le brûlage à l'air libre de déchets de quelque nature est généralement interdit. Dans les cas où ce brûlage serait autorisé sous conditions, il doit être reporté après l'épisode de pollution en cours
- la mise en service et l'utilisation d'appareils individuels de chauffage d'appoint utilisant des combustibles solides tels que bois, charbon, charbon de bois, doivent être évitées et reportées à la fin de l'épisode de pollution. Sont particulièrement visés les feux de bois à l'air libre et les foyers ouverts d'agrément.
- les différentes activités industrielles, commerciales, artisanales et de services publics prennent les mesures nécessaires pour stabiliser et réduire leurs émissions à l'atmosphère de poussières et même si possible les reporter à la fin de l'épisode de pollution.
Les particules fines ont des incidences négatives sur la santé humaine. Selon leur taille, les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l'arbre pulmonaire. Les plus fines peuvent, en se déposant sur les alvéoles pulmonaires, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire. Au long cours, le risque de bronchites chroniques et décès par maladie cardiorespiratoire et par cancer pulmonaire augmente. Certaines substances se fixent sur les particules et sont susceptibles ainsi d'accroître les risques inhérents à ces particules.
Il est recommandé à l'ensemble de la population d'éviter toute activité physique ou sportive intense (notamment compétition) augmentant de façon importante le volume d'air et de polluants inhalés, de veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par d'autres facteurs irritants des voies respiratoires, tels que l'usage de solvants et surtout la fumée de tabac.
Il est recommandé aux sujets particulièrement sensibles comme les personnes âgées, les enfants en bas âge, les patients souffrant d'une pathologie chronique cardiaque ou respiratoire, les personnes asthmatiques ou allergiques
- de respecter scrupuleusement son traitement médical en cours ou de l'adapter sur avis de son médecin ;
- de consulter son médecin en cas d'aggravation de son état ou apparition de tout symptôme évocateur tels que toux, gêne respiratoire, irritation de la gorge ou des yeux.
Il n'est pas nécessaire de modifier les comportements habituels ni les pratiques habituelles d'aération et de ventilation, la situation lors d'un épisode de pollution ne justifiant pas des mesures de confinement.
Afin de réduire les émissions de poussières concourant à l'élévation actuelle des concentrations, il est vivement recommandé à l'ensemble de la population de limiter l'usage des véhicules et autres engins à moteur thermique et aux usagers de la route
- de privilégier, pour les trajets courts, les modes de déplacement non polluants (marche à pied et vélo),
- de différer les déplacements internes aux agglomérations pouvant l'être,
- de réduire leur vitesse,
- de pratiquer le co-voiturage dans les autres cas ou d'emprunter les réseaux de transport en commun,
Par ailleurs :
- il est rappelé que le brûlage à l'air libre de déchets de quelque nature est généralement interdit. Dans les cas où ce brûlage serait autorisé sous conditions, il doit être reporté après l'épisode de pollution en cours
- la mise en service et l'utilisation d'appareils individuels de chauffage d'appoint utilisant des combustibles solides tels que bois, charbon, charbon de bois, doivent être évitées et reportées à la fin de l'épisode de pollution. Sont particulièrement visés les feux de bois à l'air libre et les foyers ouverts d'agrément.
- les différentes activités industrielles, commerciales, artisanales et de services publics prennent les mesures nécessaires pour stabiliser et réduire leurs émissions à l'atmosphère de poussières et même si possible les reporter à la fin de l'épisode de pollution.
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