Les députés européens viennent d´adopter un rapport d'initiative "relatif à l'évaluation du plan d'action européen en matière d'environnement et de santé".
La député européenne Françoise Grossetête (UmP) nous a fait parvenir son avis sur ce thème
"Bien que l'on puisse reconnaître les efforts consentis par la Commission depuis le lancement du plan d'action environnement-santé en 2004, on peut regretter qu'il ne repose pas sur une véritable politique de prévention visant à réduire les maladies liées au facteurs environnementaux poursuivant un objectif clair et chiffré. Il y a 10 ans, quand on parlait de changement climatique, les risques sanitaires n’étaient pour ainsi dire jamais évoqués en dehors des cénacles spécialisés.
La fréquence des vagues de chaleur, des inondations, des feux de friche, et les catastrophes naturelles au sein de l'Union modifient la configuration des maladies causées par des bactéries, des virus et autres pathogènes transmises par des moustiques, des tiques et autres vecteurs.
Nous devons ainsi nous attacher à mieux comprendre les effets qu’ils pourraient avoir sur la santé, en particulier sur celle des plus vulnérables, pour être en mesure de mieux gérer ces risques.
La fréquence des vagues de chaleur, des inondations, des feux de friche, et les catastrophes naturelles au sein de l'Union modifient la configuration des maladies causées par des bactéries, des virus et autres pathogènes transmises par des moustiques, des tiques et autres vecteurs.
Nous devons ainsi nous attacher à mieux comprendre les effets qu’ils pourraient avoir sur la santé, en particulier sur celle des plus vulnérables, pour être en mesure de mieux gérer ces risques.
Alimentation, tabagisme, alcool et drogues
Là où le programme santé (2008-2013) se fixe notamment comme objectif d'agir sur les déterminants traditionnels de la santé que sont l'alimentation, le tabagisme, la consommation d'alcool et de drogues, le plan d'action 2004-2010, en matière d'environnement et de santé, devrait se concentrer sur certains nouveaux défis sanitaires et examiner également les facteurs environnementaux déterminants qui affectent la santé humaine.
On peut ainsi évoquer la qualité de l'air extérieur et intérieur, les ondes électromagnétiques, les nanoparticules et les substances chimiques très préoccupantes (substances classées cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR), perturbateurs endocriniens), ainsi que les risques pour la santé découlant du changement climatique.
Là où le programme santé (2008-2013) se fixe notamment comme objectif d'agir sur les déterminants traditionnels de la santé que sont l'alimentation, le tabagisme, la consommation d'alcool et de drogues, le plan d'action 2004-2010, en matière d'environnement et de santé, devrait se concentrer sur certains nouveaux défis sanitaires et examiner également les facteurs environnementaux déterminants qui affectent la santé humaine.
On peut ainsi évoquer la qualité de l'air extérieur et intérieur, les ondes électromagnétiques, les nanoparticules et les substances chimiques très préoccupantes (substances classées cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR), perturbateurs endocriniens), ainsi que les risques pour la santé découlant du changement climatique.
Les maladies respiratoires premières causes de mortalité infantile en Europe
Il est aussi important de rappeler que les maladies respiratoires sont au deuxième rang des causes de mortalité, d'incidence, de prévalence et de coût dans l'Union, qu'elles constituent la principale cause de mortalité infantile chez les enfants de moins de 5 ans, et qu'elles continuent de se développer en raison, en particulier, de la pollution de l'air extérieur et intérieur.
Enfin, s’agissant de la question de la santé de l'environnement urbain, en particulier en ce qui concerne la qualité de l'air à l’intérieur des bâtiments, la Commission doit en faire plus pour lutter contre la pollution domestique sachant qu'en moyenne, un citoyen européen passe 90% de son temps à l'intérieur des habitats"
Il est aussi important de rappeler que les maladies respiratoires sont au deuxième rang des causes de mortalité, d'incidence, de prévalence et de coût dans l'Union, qu'elles constituent la principale cause de mortalité infantile chez les enfants de moins de 5 ans, et qu'elles continuent de se développer en raison, en particulier, de la pollution de l'air extérieur et intérieur.
Enfin, s’agissant de la question de la santé de l'environnement urbain, en particulier en ce qui concerne la qualité de l'air à l’intérieur des bâtiments, la Commission doit en faire plus pour lutter contre la pollution domestique sachant qu'en moyenne, un citoyen européen passe 90% de son temps à l'intérieur des habitats"
Françoise Grossetête est député européenne UMP, élue du Sud Est de la France (St-Etienne), membre du groupe PPE-DE.
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